La refonte d’un site internet peut être envisagée dans plusieurs cas, en fonction des besoins stratégiques, techniques, et esthétiques de l’entreprise. Voici les principales situations où une refonte est justifiée :

1. Vieillissement technologique

• Technologies obsolètes : Le site utilise des technologies dépassées qui ne sont plus compatibles avec les navigateurs actuels ou ne permettent pas d’exploiter de nouvelles fonctionnalités.
• Manque de performance : Temps de chargement trop long ou problèmes récurrents (bugs, dysfonctionnements).

2. Non-conformité avec les tendances actuelles

• Design dépassé : L’aspect visuel n’est plus en phase avec les standards modernes ou les attentes des utilisateurs.
• Responsive design inexistant ou inadéquat : Le site n’est pas optimisé pour les appareils mobiles, ce qui affecte l’expérience utilisateur et le référencement.

3. Changements stratégiques ou identitaires

• Évolution de l’identité de marque : Nouvelle charte graphique, repositionnement de l’entreprise, ou besoin de cohérence avec d'autres supports de communication.
• Modification des objectifs commerciaux : Le site ne soutient pas efficacement les nouveaux objectifs (ex : passage à un modèle e-commerce, expansion à l’international, etc.).

4. Faible performance marketing

• Mauvais référencement naturel (SEO) : Le site ne respecte pas les bonnes pratiques SEO, ce qui limite sa visibilité sur les moteurs de recherche.
• Taux de conversion faible : Les visiteurs ne réalisent pas les actions attendues (achat, inscription, etc.), souvent à cause d’un parcours utilisateur mal conçu.
• Contenu peu engageant : Structure désorganisée ou contenu non optimisé qui ne captive pas l’attention des utilisateurs.

5. Sécurité insuffisante

• Vulnérabilités : Si le site est exposé à des risques de piratage ou ne respecte pas les normes actuelles de sécurité, comme le protocole HTTPS.
• Protection des données : Non-conformité avec les réglementations comme le RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).

6. Croissance ou expansion de l’entreprise

• Augmentation du trafic : L’infrastructure actuelle ne supporte pas une hausse significative du trafic ou des fonctionnalités avancées.
• Nouveaux services ou produits : Besoin d’ajouter des sections, des fonctionnalités spécifiques, ou de revoir l’organisation pour accueillir de nouvelles offres.

7. Retours négatifs des utilisateurs

• Mauvaise expérience utilisateur (UX) : Navigation confuse, manque d’accessibilité, ou problèmes ergonomiques signalés par les utilisateurs.
• Insatisfaction générale : Retours négatifs concernant le design ou la fonctionnalité du site.

Chaque site est différent et donc chaque projet l'est aussi mais voici globalement les grandes étapes à suivre lors de la refonte d'un site web.

1. Phase de préparation

a. Analyse et cadrage

1. Identifier les objectifs :
   • Pourquoi refondre le site ? (Modernisation, SEO, UX, performance, nouvelles fonctionnalités, etc.)
   • Fixer des objectifs clairs et mesurables (trafic, conversions, etc.).
2. Audit du site existant :
   • Technique : Temps de chargement, compatibilité mobile, erreurs techniques.
   • UX/UI : Navigation, design, ergonomie, parcours utilisateur.
   • SEO : Mots-clés, structure des URL, qualité des contenus.
   • Données analytiques : Trafic, pages les plus/moins performantes, taux de rebond.
3. Benchmark concurrentiel :
   • Étudier les sites similaires ou leaders dans le domaine : design, fonctionnalités, contenus, SEO.
4. Définition des cibles :
   • Identifier les personas utilisateurs (besoins, attentes, comportement).

b. Planification stratégique

1. Créer un cahier des charges :
   • Définir les fonctionnalités à intégrer (e-commerce, blog, chatbot, etc.).
   • Décrire les besoins techniques (Intégrations tierces, hébergement).
   • Spécifier les aspects visuels : charte graphique, typographies, couleurs.
2. Fixer un budget et un planning :
   • Déterminer les ressources nécessaires (humaines, financières, techniques).
   • Établir un calendrier avec des étapes clés (livrables, tests, mise en ligne).
3. Constituer une équipe :
   • Presque systématiquement, je fais appel à un webdesigner de talent avec lequel j'ai l'habitude de travailler. développeur web avec lequel je travaille depuis plus de 10 ans. Cela me permet de me concentrer sur l'architecture de l'information, le SEO et la gestion de projet.

2. Phase de conception

a. Stratégie de contenu

1. Audit des contenus existants :
   • Identifier ce qui doit être conservé, modifié ou supprimé.
2. Création ou optimisation des contenus :
   • Rédiger des textes engageants et optimisés pour le SEO.
   • Créer ou choisir des visuels/vidéos de qualité.
3. Plan de structure :
   • Élaborer une nouvelle architecture du site.

b. Prototypage et design

1. Wireframes :
   • Créer des schémas fonctionnels pour visualiser la disposition des pages.
2. Maquettes :
   • Développer des maquettes haute fidélité pour valider l’aspect visuel.
3. Tests utilisateurs (optionnel) :
   • Obtenir des retours sur les maquettes avant le développement.

3. Phase de développement

a. Choix des outils

• Choisir un CMS (WordPress, Drupal, Shopify, etc.) ou un framework adapté.
• Configurer l’hébergement et le nom de domaine.

b. Développement du site

1. Intégration front-end :
   • Conversion des maquettes en "WordPress".
2. Développement back-end :
   • Mise en place des fonctionnalités dynamiques.
3. Modules et intégrations :
   • Ajouter des outils nécessaires (SEO, Analytics, formulaires, paiement, Google Search Console).

4. Phase de tests

a. Tests techniques

• Vérifier les performances : temps de chargement, responsive design, compatibilité navigateurs.
• Contrôler la sécurité : HTTPS, protection des données, conformité RGPD.
• Corriger les éventuels bugs.

b. Tests utilisateurs

• Tester le site avec des utilisateurs représentatifs des cibles.
• Ajuster en fonction des retours (navigation, clarté, design).

5. Phase de lancement

a. Migration et mise en ligne

• Transférer les contenus et configurations vers le serveur de production.
• Effectuer un dernier contrôle qualité avant la mise en ligne.

b. Communication

• Annoncer le lancement (newsletter, réseaux sociaux, etc.).
• (Optionnel) Former les équipes internes (utilisation, mise à jour).